Machuca, deux ans après
Machuca, c’est un film chilien sorti en 2003 au chili. C’est l’histoire de deux enfants chiliens issus de milieux sociaux bien différents, l’un riche blon aux yeux bleu et l’autre pauvre et bien plus bronzé. Ca se passe en 1973, alors que le pays frise la guerre civil. Les deux garçons deviennent très amis malgré toutes leurs différences. Et vient le coup d’état de Pinochet qui met fin à la démocratie et au gouvernement de l’Union Populaire d’Allende.
C’est l’histoire de tous ces évenements vus dans les yeux de ces deux amis aux vies si différentes.
J’avais vu ce film il y a plus de deux ans, alors que je vivais en Allemagne. Non seulement je l’avais vu en espagnol, alors que je comprenais à peine, mais en plus je ne connaissais pas encore le chili.
Aujourd’hui, j’ai revu ce film, et j’ai compris BEAUCOUP plus. Et je vous le conseille, ça pourra vous aider à comprendre ce moment historique pas si lointain qui a transformé le pays. Le chili a été un des premiers à élir démocratiquement un gouvernement socialiste limite communiste. Quelques années après, le même peuple a laissé s’installer une dictature militaire et avec elle une société centrée sur l’économie néolibérale. La dictature a été une experimentation, le chili a été cobaye.
Les chiliens ont un passé lourd, et ce film peut aider à comprendre un peu la complexité de l’histoire.
Quand je suis partie au Chili, on m’a dit : “Tu vas vivre dans un des pays les plus capitalistes du monde, bonne chance !”
Et c’est vrai ! Ici, tout est centré sur la consomation. Cartes de fidélité, crédits à la consommation, publicités ,etc. Les gens en deviennent persuadés que la seule façon d’être heureux est d’acheter et de posséder. C’est un problème très grave. Car le système de classes est très présent au Chili. Les riches sont très riches et profitent au maximum du système alors que les pauvres ont beaucoup de mal à survivre. Mais les chiliens sont fières de leur pays qui réussi économiquement parlé, porté par l’industrie du cuivre et de la pêche. La propagande marche !!!
Le plus triste, c’est que les pauvres ne se rebellent pas contre cette difference de classes. Au contraire, ils ont tendance à réspecter les riches car ils croient vraiment arriver à ce statut un jour. Ils se font avoir et croient qu’à force de mérite ils auront aussi une belle voiture et une belle maison. C’est bien triste … Mais il reste de l’espoir, on va voir ce qu’on peut faire pour changer un peu les choses, suite au prochain article.
juillet 8th, 2007 à 20:25
ma chère Pauline
je n’en reviens pas, alors ils n’ont pas tous complètement disparus ces doux rêveurs des fois pas si doux que ça qui nous parlaient des nuits entières(et il y en eu qqes unes au G) de la lutte des classes
et bien ça me fait plaisir vraiment en ce dimanche 8 juillet de pluie et d’orage en terre de France
et ce que tu dis sur les pauvres est aussi vrai en France! comment peut on vivre et se satifaire d’un RMI?
ne désespérons donc pas de l’humanité et croyons qu’un jour certains se rendront compte que l’argent ne fait pas tout ds la vie
les dernières fotos c qd tu construisais un quartier non?
alors bisous et bonne continuation
roselyne