Archive pour la catégorie 'Culture'

Francia cerra sus puertas con Sarkozy

Samedi 12 janvier 2008

Como lo he escribido en un articulo anterior, desde mi primer día en Francia he escuchado mucho hablar de nuestro nuevo presidente. A parte de su amor con la famosa ex top model, el se encargó, entre otra cosa, de aumentar la represión y luchar contra la inmigración por favorecer una “inmigración elegida”. Pero uno lee el periódico, en Chile también llegan estas noticias. Yo les voy a contar solo una anécdota muy sencilla que ilustra el peligro que corre mi país.

Esta semana tenia que hacer los tramites para ayudar una amiga de Valparaiso, Fabi. Un simple papel de alojamiento en la casa de un francés le permite obtener mas rápido un visa de turista para viajar tres meses en Europa. Fue con los miles de justificativos que piden a la policía de mi ciudad. Hablando con la señora que me recibió, supe que este simple papel de alojamiento por turistas extranjeros cuesta hoy 45 euros, es decir 30 lukas, una buena cantidad de dinero por un papelito. Pero lo peor es que este mismo costaba hace seis meses atrás solamente 30 euros y hace un año atrás 15 euros. Un escandalo! Eso permite obviamente complicar la tarea para los extranjeros que desean visitar por ejemplo a su familia que vive en Francia, como mucha gente de África del norte entre otros, o simplemente viajar.

Me lamento de este tipo de cambio chico que pasa bien piola. Lamentablemente, la mayoría de los francés, y me incluyo en eso, se dan cuenta sin reaccionar mucho del camino que toma Francia. Ya tenia vergüenza después de las elecciones durante el año pasado, ahora mas todavía…

Machuca, deux ans après

Jeudi 5 juillet 2007

Machuca, c’est un film chilien sorti en 2003 au chili. C’est l’histoire de deux enfants chiliens issus de milieux sociaux bien différents, l’un riche blon aux yeux bleu et l’autre pauvre et bien plus bronzé. Ca se passe en 1973, alors que le pays frise la guerre civil. Les deux garçons deviennent très amis malgré toutes leurs différences. Et vient le coup d’état de Pinochet qui met fin à la démocratie et au gouvernement de l’Union Populaire d’Allende.

C’est l’histoire de tous ces évenements vus dans les yeux de ces deux amis aux vies si différentes.

J’avais vu ce film il y a plus de deux ans, alors que je vivais en Allemagne. Non seulement je l’avais vu en espagnol, alors que je comprenais à peine, mais en plus je ne connaissais pas encore le chili.

Aujourd’hui, j’ai revu ce film, et j’ai compris BEAUCOUP plus. Et je vous le conseille, ça pourra vous aider à comprendre ce moment historique pas si lointain qui a transformé le pays. Le chili a été un des premiers à élir démocratiquement un gouvernement socialiste limite communiste. Quelques années après, le même peuple a laissé s’installer une dictature militaire et avec elle une société centrée sur l’économie néolibérale. La dictature a été une experimentation, le chili a été cobaye.

Les chiliens ont un passé lourd, et ce film peut aider à comprendre un peu la complexité de l’histoire.

Quand je suis partie au Chili, on m’a dit : “Tu vas vivre dans un des pays les plus capitalistes du monde, bonne chance !”

Et c’est vrai ! Ici, tout est centré sur la consomation. Cartes de fidélité, crédits à la consommation, publicités ,etc. Les gens en deviennent persuadés que la seule façon d’être heureux est d’acheter et de posséder. C’est un problème très grave. Car le système de classes est très présent au Chili. Les riches sont très riches et profitent au maximum du système alors que les pauvres ont beaucoup de mal à survivre. Mais les chiliens sont fières de leur pays qui réussi économiquement parlé, porté par l’industrie du cuivre et de la pêche. La propagande marche !!!

Le plus triste, c’est que les pauvres ne se rebellent pas contre cette difference de classes. Au contraire, ils ont tendance à réspecter les riches car ils croient vraiment arriver à ce statut un jour. Ils se font avoir et croient qu’à force de mérite ils auront aussi une belle voiture et une belle maison. C’est bien triste … Mais il reste de l’espoir, on va voir ce qu’on peut faire pour changer un peu les choses, suite au prochain article.

Le Mate, boisson nationale argentine

Jeudi 26 avril 2007

Si un jour vous partez en Argentine, vous ne manquerez certainement pas ce petit pot avec une paille que sirotent les argentins dans la rue, dans le bus, sur les places, bref : partout !

Ce petit pot c´est un mate (prononciation maté) et c´est la boisson nationale. La plante pousse dans le nord est de l´Argentine dans la province de Missiones ainsi qu´au Paraguay et au sud du Bresil.

Pour faire l´herbe de mate vous prenez les feuilles et les tiges de l´arbre à mate et vous broyez tout ca. Il existe différentes poudres selon la finesse de l´effritage. Après, en théorie, l´herbe doit reposer deux ans avant d´être consommée, mais vous connaissez les lois du marché, le stock ca coute cher ! Alors la tradition a perdue face à la rentabilité et l´industrie actuelle du mate n´inclue pas de temps de stockage.

Bref, vous achetez votre herbe de mate et vous remplissez votre mate, qui peut être en bois ou plus traditionellement en coque de courge. Le mate peut être de différentes tailles selon le nombre de personnes qui vont y participer. Je vous envoie une foto dans quelques jours.

Le mate est une boisson faite pour “compartir”, pour partager ensemble, et souvent en profiter pour parler des heures. Boire le mate ca peut durer longtemps. On se pose tranquillement et on invite les voisins ou les gens que l´on rencontre à participer.

Pour un occidental ca peut faire drôle au début, car tout le monde boit avec la même paille, et ca parle pas de microbe. On verrait pas ca chez nous.

On a donc remplit le mate, on y a introduit la paille en métal ou en bambou, peut importe le tout c´est que l´extremité située dans l´herbe dispose d´un filtre. Ensuite on remplit d´eau bouillante. C´est prêt !

Celui qui a préparé le mate commence et sirote toute l´eau bouillante au gout d´herbe. Ensuite, la tradition dit que cette même personne doit remplir de nouveau d´eau bouillante et passer le mate au suivant. Celui ci boit tout et redonne le mate au remplisseur oficiel. Et ainsi de suite jusqu´à que plus personne ne souhaite boire. Lorsque l´on n´en veut plus, on dit gracias au verseur et il ne nous le proposera plus.

Ne vous etonnez donc pas trop si vous voyez tout les argentins sortir de leur voiture à la station essence pour remplir le thermos. Un argentin ne voyage pas sans son mate et son thermos. Et en plus, c´est très bon, sauf que c´est vraiment brulant, mais je m´y suis faite, et je l´apprecie… Mmmm rien que d´y penser ca me fait rêver !

Retour à l´école

Lundi 19 mars 2007

Le mois de mars c´est comme le mois de septembre chez nous, c´est la rentrée des classes. Bousculade au super marché, car chaque année il faut habiller les enfants. Mais ici, pas question de jeans ou de T-shirt à l´école. L´uniforme pour tous, reste à choisir parmi les mocassins noirs et les chemisiers blancs.

Au collège, aucune excentricité n´est autorisée, et c´est comme ça jusqu´à l´entrée à l´université. On pourrait donc penser que les jeunes chiliens subissent moins qu´en France la pression sociale et le regard des autres.

Malheureusement, ils portent l´uniforme mais l´inégalité est ailleurs !

Au Chili, on distingue les collèges privés des collèges publiques. Alors qu´une majorité des élèves vont aux collèges publiques, les étudiants de l´université sont majoritairement issus de collèges privés. Si j´en crois toutes les discussions que j´ai pu avoir à ce sujet, le système d´enseignement d´état bât de l´aile depuis longtemps.

Comme la société chilienne toute entière, l´école est fortement marquée par les différences entre classes sociales.

C´est un cercle vicieux : les riches payent le collège privé et leurs enfants entrent à l´université pour faire partie d´une classe aisée. Pendant ce temps, les enfants dont les parents n´ont pas les moyens apprennent dans des conditions difficiles. On parle de beaucoup d´indiscipline et de mauvaise qualité de l´enseignement.

Enfin, c´est bien triste tout ça !

En discutant avec plusieurs personnes de sujets et d´autres, j´ai entendu la phrase suivante : “c´est à cause des gens qui ne sont pas cultivés”. Il semble que le système éducatif soit responsable de nombreux problèmes ici.

A quand le changement ? Vite j´espère !

Les “Nanas”

Dimanche 11 février 2007

Détrompez vous, nana n´ai pas un tèrme employé pour désigner les femmes mais il désigne les employers de maison.

Au Chili, beaucoup de familles ont une nanas. Enfin beaucoup, disons que la plupart des familles aux revenus correctes embauche une femme pour s´occuper de la maison.

J´ai été surprise dès mon arrivé par l´ampleur du phénomène. La nana arrive le matin vers 8-10h selon les besoins de la famille et repart vers les 18-20h. Elle s´occupe de faire les courses et cuisiner pour tous les repas de la journée, y compris la préparation du souper avant de rentrer chez elle. Elle fait le ménage, la vaiselle, le repassage et s´occupe des enfants surtout lorsqu´ils sont petits.

Ici, il n´y a pas d´école maternelle, comme dans la grande majorité des pays. De plus le système de crèche et de garderie n´est pas très au point. Donc lorsque la femme et l´homme du foyer travaillent, ils prennent une nana.

Mais comme les nanas sont plus souvent chez leur employeur que chez elles, elles doivent parfois elles-aussi prendre une nana pour leur propre maison. Et vous imaginez l´echelle de salaires qui s´en suit … Vivent les inégalités !

J´ai un peu du mal avec ce système. Voir Juana, la nana de Carolina, nous servir nos assiettes garnies sans que personnes de disent merci, me trouble à chaque fois. Enfin, c´est une différence culturel, c´est une habitude. Aujourd´hui j´ai voulu convier Juana à manger avec nous car j´avais cuisiner francais. Je savais que dans certaine famille la nana mange avec tout le monde. Malheureusement Caro m´a dit qu´elle et ses parents n´y veraient pas d´inconvéniants mais que ca generait Juana et qu´elle refuserait…

Enfin, grâce à Juana, j´ai pour la première fois de ma vie un placard rempli de vêtements pliés au carré et un lit fait comme à l´hotel. Je vous avouerais que c´est pas franchement à mon goût, mais Juana ca lui fait plaisir. Elle n´arrête pas de me dire en rigolant que je suis la personne la plus bordélique qu´elle est jamais rencontrée.

Tentative de repas francais, ou le choc culturel

Samedi 10 février 2007

Etait programmé de longue date un repas francais pour toute la famille.

Je me suis donc levée de bonne heure (10h) ce matin pour cuisiner. Premier objectif, la blanquette de veau sans veau. En effet, il est très difficile de trouver du veau au Chili sans aller à la campagne chez l´eleveur. On fera donc sans et j´ai choisi une pièce de boeuf qui fera l´affaire. Préparation suivie de 2h de cuisons, on est bon !

Ensuite, viens le desert, la tarte aux poires et au chocolat, qui va devenir ma spécialité. J´avais préparé la pâte hier soir avant de me coucher. Et oui, on ne trouve pas de pâte sablée toute faite ici.

Dernière étape, l´entrée. Je voullais qu´ils goutent du foie gras, mais c´est dur d´en trouver à Valdivia. Bueno, du paté de foie fera l´affaire. Petit toast, un peu du reste de quiche que j´avais cuisiner pour hier soir et quelques morceaux de foie de volaille…

14h tappante, tout est près pour le festin. Pour accompagner le tout, une bonne bouteille de Morgon que j´ai importé de France.

C´est partie. A ma grande surprise, on peut trouver du foie assez facilement, mais il semble que ca ne soit pas si traditionnel. Ni carolina ni son père ne daignent gouter un bout. Tant pis… Par contre, la quiche a du succès et le paté aussi.

La blanquette de boeuf n´est pas si mauvaise, enfin heureusement qu´il y a beaucoup de vin dans la sauce. Mais ils ont l´air d´apprécier.

Par contre, le desert fait l´hunanimité ! La pate sablée est un délice !

Conclusions : une réussite. Ils ont bien mangé, le vin était très bon (merci maman) et ils en redemandent, mais sans foie la prochaine foie.

Sinon, la caraffe d´eau que j´avais remplie ainsi que les verres à eau n´ont pas servis : et oui, je penssais que les chiliens mangeaient presque comme les francais mais il reste encore des différences fondamentales !

Vous remarquerez que je n´ai pas proposé de fromage, ils n´auraient pas eu assez d´appetit pour ca et le desert…